Autour de chez nous ! 2017
Autour de chez nous ! 2017
Salut l'ami, on m'appelle " lo caminador" qui veut dire le randonneur !
Je sillonne les chemins de France et de Navarre ; au cours d'un de mes voyages, j'ai découvert entre vallées et coteaux, Foulayronnes. J'y suis arrivé par le château d'Arasse et son moulin à eau. En suivant lo camin, me voici au hameau de Saint julien de terrefosses, qui a la particularité d'être à cheval sur trois communes : Foulayronnes, Laugnac et Madaillan ; c'est sur cette dernière que se trouve l'église de Saint Julien de Brioude.
Voici le signalement que donne Mgr Mascaron en 1682 : " elle est bâtie sur la rive droite du bourbon. Le sanctuaire est voûté, le clocher est sur la porte au bas de l'église".
Puis en arpentant le coteau je me suis dirigé vers l'église Saint jacques de Pauilhac, oui mais Saint Jacques le Majeur, s'il vous plait ! ...
Dans son procès-verbal du 8 mai 1682, Mgr Mascaron décrit ainsi cette église :" Elle est champêtre, non lambrissée, le sanctuaire seul est voûté. Le clocher est au-dessus de la porte au fond de l'église. elle est de style ogival".
L'église Saint Jacques le Majeur de Pauilhac ce situe à quelques mètres du chemin de Saint Jacques de Compostelle. " GR 652".
Je poursuis la visite des monuments de Foulayronnes. Après avoir suivi quelques chemins vicinaux, j'ai découvert deux choses : premièrement que Foulayronnes n'est pas une commune plate, couqui dé sort ça grimpe ..!!! et deuxièmement, un point de vue exceptionnel sur le plateau de Monbran.
Là, Juste à coté de la résidence d'été des évêques d'Agen se trouve l'église Saint Jean-Baptiste, sur un site magnifique permettant d'embrasser d'un regard les vallons alentours.
Saint Jean Baptiste de Monbran, est bâtie sur le sommet d'un pech, le choeur date du XIIème siècle . Elle fut presque entièrement reconstruite dans la deuxième partie du XVIIème siècle.
Eglise romane, Un vitrail dans la sacristie représente Mgr Jules Mascaron Evêque Comte d'Agen grand embellisseur du château de Monbran.
L'église est inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques depuis le 11 mars 1980.
En prenant la direction de Villeneuve, face à moi se dresse un superbe moulin à vent posé sur la tuque. Après quelques hectomètres un second moulin, celui du château de Talive ! ça doit souffler par moments dans ce secteur pour avoir 2 moulins à quelques pas l'un de l'autre. Puis en poursuivant mon chemin, j'arrive au hameau d'Artigues, face à l'église Saint Sernin.
Eglise du XIIème siècle, inscrite à l'inventaire supplémentaire des Monuments Historiques le 8 décembre 1941.
Elle est d'une ordonnance remarquable. L'arc triomphal constitue à lui seul la travée du chœur. Le sanctuaire est divisé en deux étages par un cordon de trois rangs de billettes typique de l'art roman .
L'église fut restaurée en 1883. Saint Sernin ou Saturnin fut le premier évêque de Toulouse au milieu du IIIème siècle ; il est fêté le 29 novembre.
Me voilà de nouveau en chemin en direction d'Agen. Au Caoulet, qui veut dire petit chou, dans le bas fond se trouve le lieu historique de la commune. Cachée dans le vallon de Vérone, l'église Saint Martin se dévoile à qui sait la chercher.
Dans un rapport établi en 1326 il est fait mention de la "Capella de Font Latronum" puis en 1593 de " Sancti Martini Font Latronum" .
L'église fut construite dans le charmant vallon de Vérone qui était autrefois un défilé sauvage très propice aux brigandages.
Reconstruite au XVème siècle, c'est une croix latine à double transept, elle est toute voûtée en ogive.
Saint Martin évêque de Tours est mort en 397 et fêté le 11 novembre.
A deux pas d'ici se trouve une fontaine qui a une histoire à ce qu'il paraît, j'y vais de ce pas !
Cette fontaine se trouve sur une propriété privée, elle daterait de la fin du XVIIème début du XVIIIème siècle ; à l'intérieur se trouve une coquille que certains pensent être la coquille Saint Jacques, erreur temporelle, cette coquille est celle de vénus sortant du bain, décor classique de la renaissance.
Placée sur cette voie de grand passage, voyageurs, marchants et pèlerins faisaient étape pour se ravitailler, étapes spirituelles ou symboliques, les voleurs connaissaient également cet itinéraire et détroussaient les passants.
Il ne fait aucun doute que face à une fontaine de ce type, on est aux sources au sens propre et figuré de l'origine de Font latronum la fontaine des larrons.
Bon maintenant je continue mon chemin , Adishatz l'ami !